Les 50 ans de l’ADDA du Gers
ADDA du Gers : Un demi-siècle de passion pour les arts vivants
En 2024, l’Association Départementale pour le Développement des Arts (ADDA) du Gers célèbre ses 50 ans d’existence et d’engagement au service du développement et de la coopération culturelle et artistique des arts vivants (et visuels) dans notre département.
L’association, placée sous la présidence actuelle de Nathalie Barrouillet, Vice-Présidente du Conseil départemental en charge de la Culture, œuvre pour que chaque Gersois puisse accéder à une culture vivante et diversifiée. Elle accompagne, soutient et met en réseau les acteurs culturels, qu’ils soient institutionnels, associatifs ou privés.
« Alors que de nombreux départements ont choisi de supprimer leur ADDA, nous avons non seulement décidé de maintenir la nôtre, mais nous avons également étendu ses missions. L’Adda porte avec elle notre éthique de la politique culturelle : le droit à l’accès à la culture », précise Nathalie Barrouillet, Présidente de l’ADDA du Gers.
Œuvrer pour l’épanouissement culturel
Durant ce demi-siècle d’acticité, L’ADDA du Gers a su tisser un réseau dense de coopération avec ces acteurs culturels, mais également avec les acteurs de l’éducation, de la jeunesse et du secteur social.
Avec ses six employés permanents, l’ADDA travaille en étroite collaboration avec plus de 200 structures adhérentes, dont la moitié des EPCI du Gers, de nombreuses communes, et plus d’une centaine d’associations culturelles. Son financement provient majoritairement des subventions du Département (60%) et de la DRAC (20%), complété par les adhésions et les partenariats.
L’anniversaire de l’ADDA a été célébré le 21 septembre dernier, dans le Parc de l’Hôtel du Département à Auch. Une belle occasion de réfléchir aux défis futurs pour continuer à faire du Gers un territoire de culture et de création.
Le projet de l’ADDA du Gers
Le projet de l’ADDA s’articule autour des cinq axes :
1/ Faire « ressources » pour les acteurs culturels gersois (agenda, annuaires, informations administratives, juridiques, artistiques…)
2/ accompagner le développement des politiques culturelle des collectivités en ingénierie, conseils, actions exemplaires comme les résidences de territoire…
3/ Favoriser le développement de l’éducation artistiques et culturelle tout au long de la vie ( Enseignements, pratiques, rencontres avec les œuvres et les artistes...
4/ Aider à la diffusion du spectacle vivant au sein des festivals, des saisons culturelles, des programmations occasionnelles…
5/ Soutenir la vie artistique : Mettre en valeur la soixantaine d’équipes artistiques professionnelles et les aider dans leur développement.
Le saviez-vous ?
L’ADDA a honoré plus de 300 rendez-vous en 2023 dans le cadre de sa mission d’ingénierie culturelle pour conseiller, orienter, informer et accompagner les acteurs culturels.
Le Chiffre
En 2023, le Gers a accueilli plus de 2000 manifestations artistiques proposées par 300 organisateurs à 90% associatifs.
Questions à Marc Fouilland
Directeur de l'ADDA
- L’ADDA a-t-elle atteint ses objectifs ?
L’Adda du Gers n’est certainement pas étrangère au fort développement de la vie culturelle et artistique dans le Gers avec de nombreuses collectivités impliquées et plus de 300 acteurs associatifs, même si cela est difficilement mesurable. Elle contribue à créer les conditions d’un terreau favorable, comme elle l’a récemment fait en soutenant par son ingénierie les écoles de musique en fragilité. - Quels sont les futurs enjeux?
De récents travaux démontrent que les inégalités d’accès aux pratiques culturelles sont aujourd’hui encore importantes en milieu rural. Le Gers bénéficie d’atouts importants et l’enjeu est de créer les conditions favorables aux coopérations culturelles. L’ADDA doit pleinement jouer son rôle d’initiateur, d’agitateur, de mise en réseaux, en partenariat avec les politiques culturelles et en particulier au sein de la politique volontariste du Département du Gers et de son prochain Schéma Culture. - Quel est votre vision pour l’ADDA ?
Le travail d’observation de la vie culturelle gersoise mené par l’ADDA démontre l’aspiration réelle des Gersois aux pratiques culturelles. Un réseau de structures de pratiques amateurs et d’enseignements artistiques existe et les manifestations culturelles se multiplient avec un taux important de publics gersois. Il s’agit de continuer à créer les conditions de coopérations pour permettre à chacune et chacun de trouver un épanouissement culturel respectueux de ses aspirations et de sa propre identité, c’est ce que l’on appelle « les droits culturels ».