Gers Autrement

Dans un contexte budgétaire national alarmant, notre département se voit contraint de trouver près de 9 millions d’euros d’économies alors autant le dire sans détour, personne ne sera épargné. Les ressources humaines, les centres de santé, les collectivités locales, avec une baisse de près de 50 % des subventions aux communes et aux EPCI, mais aussi le tourisme, les associations, les festivals, les routes, la culture, l’agriculture, la rénovation énergétique des foyers les plus modestes ainsi que celle des collèges qui sont pour la plupart de véritables passoires thermiques. Le tour de vis sera fort, brutal et abrupt, tant sur le fonds que sur la forme, en témoignent les dernières annonces sur le collège de Cazaubon et sur le service d’assistance éducative. Puisque gérer, c’est anticiper, on peut légitimement se demander si des économies réfléchies, mises en oeuvre sur le long terme, ou bien encore des coupes budgétaires fortes sur les dépenses de communication comme le font des départements voisins n’auraient pas permis d’éviter aux usagers gersois, à nos agriculteurs, à nos communes, à nos associations, à nos festivals, à nos enseignants et à nos collégiens de subir un tel recul du département dans ses compétences essentielles, y compris celles qui relèvent de ses obligations. Combien de dépenses superflues et non essentielles, pointées du doigt par notre groupe au fil des budgets successifs, auraient pu être mises en réserve ? Combien d’économies auraient pu être réalisées permettant ainsi d’éviter aujourd’hui ces coupes drastiques sur des pans entiers de nos compétences obligatoires ? Mais maintenant au pied du mur, comme souvent avec une majorité sans anticipation, il nous faut boucler notre budget et traverser la tempête budgétaire au mieux.

Les élus du groupe Le Gers Autrement