4 Questions à Pierre Verduzan
4 Questions à Pierre Verduzan, Président du Festival de Bandas de Condom
Qu’est-ce que le Festival de Condom a apporté aux bandas ?
L’idée, c’était avant tout de mettre à l’honneur ces musiciens amateurs et de continuer à faire vivre cette tradition musicale et festive des bandas en lui consacrant un festival à part entière. C’est une forme de reconnaissance pour ces formations qui animent nos ferias, nos fêtes de villages et de nombreuses autres manifestations populaires. Le festival offre aussi aux musiciens un lieu où se retrouver. Il permet de créer une véritable émulation entre eux et avec les festayres.
Comment vous préparez-vous à célébrer ce 50e anniversaire ?
Nous travaillons à cette édition des 50 ans depuis le mois de septembre. Notre équipe est pleinement mobilisée ainsi que nos bénévoles et les associations locales. Nous attendons plus de 50 000 personnes qui seront accueillies sur le site par 1500 bénévoles. Le gros travail réside dans l’accueil des bandas, il faut les héberger et les restaurer. C’est parfois un vrai défi. En 2022, sur les trois jours, nous avons servi plus de 5 400 repas aux musiciens et bénévoles. Nous portons également une attention particulière à l’environnement avec la mise en place du tri sélectif avec Trigone et d’actions de sensibilisation auprès des festivaliers.
Quelle attention portez-vous à la sécurité ?
Nous sommes très attachés à la question de la sécurité, le festival est d’ailleurs une référence en la matière. Il est important de faire la fête, mais en toute sécurité. Pour cela, il faut qu’elle soit bien préparée et encadrée. Nous sommes signataires de la charte « Label Fête » qui implique notamment d’assurer un dispositif de prévention avant et pendant l’événement et de former nos bénévoles. Éthylotests et préservatifs sont également mis à disposition par nos partenaires.
Quelles sont les retombées engendrées par le festival ?
Le festival, c’est déjà d’énormes retombées économiques pour les associations qui tiennent les bodeguas, mais aussi pour les restaurants et les hébergements, qui affichent complet. En 2018, nous avons estimé les retombées à 6 millions d’euros, aujourd’hui, on peut en rajouter deux de plus. De nombreux visiteurs viennent pour le festival et restent ensuite dans le Gers.