Gers Autrement
La crise énergétique à laquelle nous faisons face porte l’estocade au pouvoir d’achat des ménages ainsi qu’aux résultats de nos commerçants, artisans, indépendants et entreprises.
Cette même crise énergétique, fruit de l’idéologie socialo-écologiste, qui pour quelques voix et une élection ont sacrifié notre leadership nucléaire avec l’aval d’une Europe technocratique et d’un contrat unique de l’énergie piloté contre nos intérêts.
L’idéologie mortifère, la politique politicienne, la technocratie européenne et le manque de courage et de vision ont joué de concert pour nous mener dans l’impasse où le « en même temps » s’acharne à déconstruire l’unité de la nation, l’autorité de l’Etat et la société Française dans ses fondements.
Notre budget est marqué par son flot de dépenses contraintes tant sur leur bloc que sur leurs évolutions et nous appelle donc à la plus grande vigilance dans ce qu’il reste d’actions, de décisions et de marge de manoeuvre laissées à la discrétion de la majorité.
Dès lors, nous ne pouvons que déplorer le choix de baisser le budget de nos routes départementales de 300 000 € quand dans le même temps le budget participatif fait son grand retour doté de 500 000€.
Tant de dossiers mériteraient selon nous d’être mieux dotés financièrement comme par exemple pour n’en citer qu’un, le développement plus intensif de l’habitat inclusif et des accueils de jour dans les structures existantes.
Si nos objectifs sont semblent-ils communs, les moyens pour les atteindre resteront des points de désaccords avec la majorité. A notre pragmatisme et notre volonté d’oeuvrer partout et pour tous, elle nous oppose souvent une idéologie qui se dévoile plus ou moins ouvertement selon les champs d’application.
Il est important de rappeler que la solution à tous les maux ne réside pas dans la création d’une administration armée d’emplois publics qui pèsent sur le contribuable.
La désertification médicale mérite évidemment une lutte de chaque instant et c’est la raison pour laquelle nous avons soutenu le principe des centre territoriaux de santé, mais les Gersois doivent savoir que d’autres solutions existent et fonctionnent sur certains territoires sans avoir recours à la création d’une « administration Santé » dont nous ne pouvons que nous inquiéter de futurs dérapages budgétaires.
Là encore, l’objectif est commun mais les solutions et moyens divergent et c’est pour cela que notre groupe s’est abstenu sur le projet de budget 2023.
Les Élus du groupe Le Gers Autrement