Questions à Olivier Auriol
QUESTIONS à Olivier Auriol, nouveau directeur du Comité Départemental du Tourisme
- Vous avez repris les rênes du CDT en janvier, quels sont vos atouts ?
« Cela fait vingt ans que je travaille au service de l’aménagement local et de l’environnement au sein de la fonction publique territoriale, et cinq ans que je me consacre plus particulièrement aux volets du développement touristique et de la valorisation des patrimoines naturels, culturels, historiques qui font la richesse d’un territoire. Je suis heureux de pouvoir aujourd’hui mettre ce bagage et ma sensibilité à l’environnement au service de l’attractivité et du développement harmonieux du Gers et de la préservation de son cadre de vie. »
- Quelle est votre vision du territoire et de ses potentialités ?
« Le Gers est un territoire qualitatif, authentique et dynamique. Il a un petit côté hors du temps qui fait sa richesse et qui répond aux nouvelles attentes des touristes. Le slow tourisme est un marqueur fort du Gers : sa douceur de vivre, son esprit gascon et son sens du « vivre ensemble », tout cela, nous allons continuer à le cultiver en lien avec nos partenaires, en mettant l’accent sur un tourisme durable. »
- Quelle sera votre méthode de travail ?
« Je vais m’inscrire dans la continuité, en lien avec Élodie Lanave, présidente du CDT, sur une feuille de route fixée par le 5° Schéma du développement touristique du Gers. Ma méthode sera collaborative, c’est dans ma nature. Je souhaite nouer un dialogue constructif avec les différents partenaires dans l’objectif de mutualiser nos moyens et nos forces. »
- Quels sont, selon vous, les enjeux touristiques de ces prochaines années ?
« Ils sont nombreux. Il va falloir s’adapter au changement climatique qui induit de nouveaux comportements, qui vont se rapprocher du modèle espagnol où les activités se font le matin, en fin d’après-midi et en soirée, pour éviter les fortes chaleurs. Il faudra sensibiliser les professionnels, faire en sorte d’être prêts si nous voulons rester attractifs en été, en travaillant par exemple sur les points d’eau et de fraîcheur. Un autre enjeu sera aussi de développer l’offre touristique hors-saison. Nous devons, pour ce faire, capitaliser sur notre proximité avec Bordeaux et Toulouse. Derniers enjeux : rester dans la course des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication et promouvoir une démarche RSE qui couvre l’ensemble des bonnes pratiques mises en place au sein des organisations afin de respecter les principes du développement durable. Tout un programme ! »